Tout ce qu’il faut savoir sur l’attestation d’expérience professionnelle

Vous avez entendu parler de l’attestation d’expérience professionnelle, mais vous ne savez pas à quoi elle fait référence ? Dans ce cas, lisez l’article qui suit afin d’en savoir plus.

À quoi sert une attestation d’expérience professionnelle ?

Une attestation d’expérience professionnelle sert principalement à mettre en valeur les compétences qu’un salarié a acquises lors de son passage au sein d’une entreprise. Elle décrit notamment l’ensemble des tâches et activités réalisées par le salarié tout au long de son contrat : missions, formations, dispositifs d’accompagnement et d’intégration, etc.

Pour la suite de son parcours professionnel, l’attestation d’expérience professionnelle permet au salarié :

  • De connaître les compétences et les qualifications qu’il a pu développer lors de son expérience ;
  • D’accéder aux dispositifs de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) ou aux dispositifs de certification inscrite au RNCP (répertoire des certifications professionnelles) ;
  • D’optimiser ses chances lors de ses futures recherches d’emploi ;
  • De construire un projet professionnel en accord avec ses savoirs.

À noter que l’attestation d’expérience professionnelle peut être élaborée soit au plus tard, un mois avant la fin du contrat de travail, soit au cours du contrat. Dans le second cas, l’attestation permet à l’employeur de mettre en place des dispositifs d’accompagnement et/ou de professionnalisation pouvant contribuer à l’évolution professionnelle du salarié.

Comment élaborer une attestation d’expérience professionnelle ?

Tout d’abord, il convient de noter qu’à ce jour, il n’existe aucun modèle type d’attestation d’expérience professionnelle préétabli et prêt à la personnalisation. Chaque entreprise est en charge de la création de son propre document.

Pour être recevable, l’attestation doit comporter les 4 grandes parties suivantes :

Contexte de l’emploi

Cette partie doit mentionner toutes les informations concernant l’employeur. On cite, entre autres, son nom et sa raison sociale, la date de création de l’entreprise, l’effectif total du personnel, l’adresse du siège social, etc.

Sur cette partie nommée « Contexte de l’emploi », on doit également pouvoir voir les informations relatives au poste occupé par le salarié. Il s’agit notamment du nom du poste ainsi que de sa position dans l’organigramme fonctionnel de l’entreprise.

Missions du salarié

Au niveau de cette partie, il s’agit d’indiquer les activités et tâches réalisées dans le cadre du contrat. Il faut aussi mentionner les objectifs atteints et les différents types de méthodes et outils utilisés. La partie « Missions du salarié » doit aussi mentionner le degré d’autonomie du salarié, sa marge d’initiative, ses résultats, les difficultés qu’il a rencontré ainsi que les solutions mises en place par l’employeur.

Il est recommandé de ne mentionner que les principales tâches confiées au salarié ainsi que les missions les plus significatives qu’il a accomplies au sein de l’entreprise.

Dispositifs d’accompagnement

Il s’agit plus précisément des formations suivies et des actions mises en place au cours des périodes de professionnalisation et/ou d’immersion. Ces données doivent aussi apparaitre sur le document en question.

Connaissances acquises

Détails sur les connaissances acquises au cours de la pratique professionnelle et sur les qualifications obtenues à la suite des actions d’accompagnement et des dispositifs de formation

Il est nécessaire d’y mentionner tout type de qualifications acquises comme, par exemple, les compétences techniques, organisationnelles et sociales.

L’élaboration de l’attestation d’expérience professionnelle est assurée par l’employeur, le tuteur et le salarié. Une fois élaborée, elle doit être paraphée tant par ce dernier que par l’employeur.

Pour finir, doivent y être jointe, les attestations et/ou certifications remises par les organismes de formation.

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